Tendance métiers : place au designer d’espace.

Publié dans L'Atelier de Zoé -

Parce qu’il y a mille et une occasions personnelles ou professionnelles d’avoir besoin de jouer sur les surfaces, sur les volumes, sur les formes et sur les matériaux, les designers d’espace ont l’équerre en poupe, alors parlons-en.

Interventions éphémères ou créations durables.

Qu’il s’agisse de (re)penser une habitation privée, d’agencer un intérieur professionnel, de réfléchir à l’environnement d’un bâtiment existant ou de plancher sur la création d’un espace événementiel, les designers d’espace sont formés (leur BTS est dispensé sur 2 ans, dans 63 établissements français) pour « meubler » au sens large ou restreint du terme, toujours avec pertinence et originalité. Polyvalents et inspirés, ils travaillent aussi bien sur des espaces éphémères que sur des développements plus durables, et investissent un lieu dans son ensemble, ou dans l’une de ses parties seulement.

Aménageurs, étalagistes, accessoiristes ou créateurs d’objets.

À mi-chemin entre la décoration et l’architecture d’intérieur (ou d’extérieur, selon le contexte), les designers d’espace mettent leur vision créative, leur savoir-faire technique et leurs réseaux de filons et d’adresses, au service d’appartements, de maisons, de boutiques, de musées, de stands, de halls d’accueil, de parcs, d’hôpitaux ou de restaurants. Studieusement et méthodiquement enclins à insuffler à un lieu une dimension nouvelle, une audace substantielle ou un attrait particulier, ils sont aménageurs, étalagistes ou accessoiristes, et ils travaillent pour le compte d’une agence ou en freelance, souvent associés à un architecte ou à un maitre d’œuvre, et coordonnés à une équipe de chantier.

L’École Boule : de l’art à l’essai.

Parmi les lieux de formation au design d’espace les plus prestigieux, on retrouve l’école Boule (12ème arrondissement parisien), qui prend chaque année sous son aile une promotion d’élèves au potentiel estimable, et qui les met au défi de partenariats industriels et de concours d’idées. Mis à l’honneur l’année dernière, trois étudiants de l’école ont ainsi remporté le concours Mini Maousse 5, et exposé leur prototype de « cantine en ville » dans le cadre particulièrement exaltant et prometteur de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine.