Dans les épisodes précédents, on a mis le paquet sur le début et le milieu de la maitrise du gros œuvre, alors on continue à travailler en rythme dans le second oeuvre et dans les règles de l’art, et on en vient enfin au terme de la construction de cette maison.
Isolation : le compte et bon.
Pour anticiper sur sa facture de chauffage, on fait la chasse aux zones en mal d’isolation thermique, qu’on apprend à appeler des « ponts ». Si on a beaucoup de surface d’habitation, on isole par l’intérieur. Sinon, on se donne les moyens (ça coûte plus cher, bien sûr) d’isoler par l’extérieur. On peut aussi répartir les plaisirs, et opter pour l’utilisation de monomurs ou de blocs en béton cellulaires propres à la construction et à l’isolation. En matière de vitrage, on ne lésine ni sur le prestataire, ni sur la prestation…
Revêtements et équipements : pourvu que ça dure !
Loué soit le cloisonnement ! C’est le moment de définir votre espace intérieur et d’agencer vos pièces et vos cloisons, le tout en gardant toujours un œil (et le bon) sur l’isolation phonique. Et comme vous en aviez rêvé, voici enfin venu le temps de plonger dans le revêtement des sols et des murs. Alors on peint, on tapisse, on carrèle, on bétonne, on laque, on moumoute… et on ne passe pas toute sa vie dans les allées des enseignes de bricolage et de décoration. On admire le plombier-chauffagiste monter les canalisations d’eau et de gaz, installer le chauffe-eau, poser les radiateurs et optimiser la robinetterie, et puis on laisse le temps à l’électricien de peaufiner son installation d’un réseau aux normes, ultra paré pour briller (et pour économiser grave).
Pour finir, je vous vois lorgner sur les dernières retouches, la pose des volets et l’aménagement de la terrasse, alors je vous fausse compagnie illico avant de me retrouver coincé à devoir déballer vos cartons. On s’appelle pour la crémaillère, mais pas avant, hein ?