À chaque discipline spécifique son glossaire. À chaque terme, sa signification. D’où la poursuite de notre classification alphabétique du vocabulaire de la construction écologique.
… Déchets ménagers.
Ce sont les résidus des processus de production et de consommation quotidienne des foyers, à savoir les ordures ménagères, les encombrants (mobilier, objets…), les produits dangereux, et les végétaux. Il convient évidemment de les trier et de les recycler conformément à la législation en vigueur.
… Déphasage.
C’est une propriété isolante d’un matériau, qui correspond au décalage qui intervient dans son épaisseur constitutive, entre le moment où ce matériau est soumis à une source de chaleur, et celui où il restitue cette même chaleur.
… DEQE.
C’est une structure vouée à phosphorer autour de la « Définition Explicite de la Qualité Environnementale » en général, et autour des différentes caractéristiques Haute Qualité Environnementale des constructions neuves et des bâtiments réhabilités, en particulier.
… Développement durable.
C’est le nerf de la guerre écolo, et cela consiste, dixit la définition du rapport « Our common future », à « répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
… Double flux.
C’est l’autre nom de la VMC, à savoir un système propice à véhiculer l’air vicié et l’air neuf par l’intermédiaire de deux ventilateurs reliés à un échangeur de calories, système qui permet de réaliser une économie de chauffage d’environ 15% par rapport à un simple flux basique.
… DPE.
C’est le fameux Diagnostic de Performance Energétique, que la législation française impose depuis 2006-2007 de réaliser sur les biens immobiliers (logements, bureaux, hôtels…) dans le cadre d’une vente ou d’une location.
… DTU.
Il s’agit des Documents Techniques Unifiés, à savoir l’art et la manière de procéder sur un chantier conformément aux directives du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.