Construction et réhabilitation d’infrastructures et d’équipements publics, de routes, de ponts, de tramways, de complexes sportifs, d’écoles, de centres culturels, d’espaces administratifs, de logements… Le BTP a beau connaître les effets de la crise, il ne cesse pas de s’activer pour autant (voir l’article des Échos à ce sujet), et ses petites et ses grandes entreprises embauchent à la pelle, régulièrement, et à tous les niveaux.
Des besoins et des hommes.
Faisant fi de la morosité économique ambiante et faisant les beaux jours des experts en ressources humaines, le BTP continue de recruter en masse, créant plus de 100 000 emplois par an (source Eurosearch). En dehors des architectes, qui travaillent à plus de 80% en libéral, les conditions de travail sont durables et sécurisées (plus d’un employé sur cinq est en CDI, une fois sur dix à temps complet). Chantier oblige, le secteur fait essentiellement appel à des ouvriers (ils représentent trois travailleurs du BTP sur quatre), répartis entre maçons, conducteurs d’engins, grutiers, géomètres, charpentiers, peintres en bâtiment, plombiers, carreleurs, couvreurs, plâtriers, menuisiers, chauffagistes, électriciens et serruriers). Côté encadrement, la profession confie ses équipes et son administration à des conducteurs de travaux, à des chefs de chantier, à des ingénieurs, à des maîtres d’œuvres, à des responsables d’agence et à des techniciens-commerciaux.
Des cursus multiples et personnalisés.
Certificats d’Aptitude Professionnelle, Bacs, Brevets et Licences Professionnels, Brevets de Technicien Supérieur, Diplômes Universitaires Technologiques, Diplômes d’Ingénieur et d’Architectes, Masters d’Encadrement… tous les cursus mènent aux travaux publics, au génie civil, au génie thermique, à l’architecture-paysagisme et aux différents métiers du bâtiment.
Des salaires plus ou moins consistants.
En début de carrière, alors qu’on pourra tabler sur un revenu brut avoisinant les 1500 euros mensuels en tant qu’ouvrier qualifié (géomètre, domoticien, étanchéiste, façadier…), on pourra bénéficier d’un salaire flirtant avec les 2000 euros bruts sous couvert d’une mission d’encadrement (conducteur de travaux, ingénieur, architecte…) ou d’une compétence ciblée (géophysicien, canalisateur…).