Selon la définition du cnrtl, l’oriel est une « fenêtre en encorbellement faisant saillie sur un mur de façade et formant ainsi une loggia s’ajoutant à la pièce, notamment en Alsace, en Suisse et dans les pays du Nord. »

Souvent incurvée, cette fenêtre arquée a été élaborée dans le but de créer davantage d’espace et de profiter d’une vue tout aussi panoramique qu’avec une simple baie vitrée, mais avec l’avantage d’être plus originale et plus graphique.

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Le bel oriel

L’ensemble des fenêtres battantes forment ainsi un arc et cela donne une impression de mur à facettes. Cette saillie vers l’extérieur est généralement de forme rectangulaire ou encore trapézoïdale. Construit sur un seul ou bien sur plusieurs niveaux d’un bâtiment, l’oriel peut se fermer par une porte intérieure, et dans ce cas il s’agira non plus d’un oriel traditionnel mais d’un balcon-serre. Qu’il ait 2, 4 ou 6 facettes, l’oriel est parfois agrémenté d’un toit ou encore d’une petite terrasse (dans ce cas, on retrouvera une rambarde.)

Version « Union Jack »

Vitrage très présent dans de nombreux pays, c’est en effet chez les anglo-saxons qu’on le retrouve le plus. Ils font cependant une distinction entre plusieurs oriels :

• oriel-window (fenêtre en baie) : c’est la baie vitrée avancée, pour laquelle aucune surélévation du sol n’a été opérée. Il s’agit simplement d’agrandir l’espace sous une forme de polygone ou de carré.
• bay-window (fenêtre arquée) : c’est la même chose qu’un oriel window, sauf que l’avancée est en forme d’arc de cercle. Néanmoins, les côtés étant souvent plats, cela donne davantage l’impression d’un polygone que d’un arc.
• bow-window (l’oriel classique) : avec ce genre d’avancée, on peut avoir une surélévation du sol.