L’ex ministre de l’Egalité des territoires et du Logement Cécile Duflot a annoncé en mars dernier qu’un label pour le bâtiment était en passe d’être créé, visant à y inclure le CO2.
Globalement, le futur écolabel aurait pour but d’indiquer la consommation d’eau et de déchets d’un bâtiment, sa quantité de C02 émis et les émanations toxiques qui sont provoquées pour diverses raisons, afin de préserver la biodiversité. Mais les professionnels s’insurgent contre ce projet de performance globale d’amélioration du environnementale du bâtiment.
Surtout car la production d’électricité engendrée par les exigences de la RT 2012 avec l’énergie primaire ne requiert pas de carbone car le nucléaire et l’eau s’en chargent. En revanche, l’utilisation du gaz à la place d’une énergie primaire ne produit pas davantage de C02, puisqu’il s’agit d’un combustible. De ce fait, l’énergie finale et l’énergie primaire obtiennent les mêmes résultats. C’est ce qui a poussé les professionnels du bâtiment à favoriser l’utilisation du gaz servant aux constructions neuves soumises à la RT 2012.
Le label écologique proposé par Cécile Duflot serait donc une bonne alternative pour équilibrer les balances et remettre les pendules à l’heure selon l’association Equilibre Des ENergies. La RT 2012 n’inclut pas tous les articles utilisés quotidiennement, tels que les télévisions ou les box Internet du fait qu’ils sont électriques donc pauvres en C02.