… illusion écolo ! C’est bien beau de vouloir interdire les voitures parce qu’elles polluent trop, mais encore faut-il proposer des alternatives qui offrent les mêmes avantages que les automobiles, sans quoi personne ne suivra le mouvement.
Les transports en commun sont très pratiques et offrent de nombreux bénéfices, mais ils restent ils sont trop absents dans les villages et ne permettent pas de se déplacer à notre guise. Désormais, il est quasiment impossible de revenir en arrière (pensez aux charrettes de nos ancêtres !) ou même de passer aux http://fr.wikipedia.org/wiki/Rickshaw rickshaw indiens.
L’illusion écolo, c’est aussi de penser que l’économie verte fournira autant d’emplois, favorisera la croissance et augmentera la productivité. C’est illusoire de croire que c’est possible, car aucun géant de l’industrie n’est enclin à passer au vert. Il est bien beau de rêver, mais encore faut-il être lucide et avoir les pieds sur terre. Pourtant, nous avons beau avoir des signaux d’alarme inquiétants (pénurie alimentaire, réchauffement climatique, appauvrissement des énergies), le constat est identique depuis le début : la transition énergétique, ce n’est pas pour tout de suite, et on ne sait pas vraiment si un jour elle aura lieu ! Je pense que l’on nous berce d’illusions et qu’on nous endort régulièrement en nous proposant des plans irréalisables, en attendant bien sagement que d’autres pays trouvent une solution que l’on puisse largement copier. Pour le bien de la planète, évidemment.
Cette négligence et cette nonchalance dont font preuve les gouvernements face aux dangers climatiques qui nous menacent sont incompréhensibles. Nous sommes dans une situation d’urgence mais la prise de conscience tarde, à cause des enjeux politiques qui règnent à travers le monde.
C’est la technique du « free rider » : on attend patiemment que les autres trouvent une solution miracle sans se bouger outre mesure, sans dépenser un centime de recherches, et appliquer le fruit des résultats d’un dur labeur qui appartient à un autre état, pour s’en attribuer les mérites. Par ailleurs, c’est aussi l’insouciance et le laisser-aller des générations précédentes que nous payons aujourd’hui et que notre progéniture subira à son tour. Trop peu de limites, de contraintes, de barrières furent imposées dans les années 60-70, lors de l’essor de l’industrie et l’ascension de la technologie.