En 2007, de nombreuses rencontres politiques furent organisées afin de traiter le sujet de l’environnement et du développement durable. Et l’ensemble de ces meetings est ce que l’on appelle le Grenelle de l’Environnement.
Diminuer les émissions de gaz à effet de serre, optimiser le pouvoir de l’énergie et rétablir la biodiversité : telles sont les missions principales que s’est fixé le ministère de l’écologie du gouvernement Sarkozy. Ce grenelle est né de la volonté du Président de la République de l’époque de renouer avec l’écologie et de faire de la France un pays impliqué dans la transition écologique et dans le développement durable, pour relancer la croissance sur le long terme, lutter contre le réchauffement climatique et réduire les pollutions.
Ce grenelle donna naissance à une première loi, appelée « Grenelle I » adoptée en 2009, qui servit de base à l’organisation et encadrement juridique des propositions retenues lors des rencontres du Grenelle.
Le « Grenelle II », voté en 2010, a quant à lui pour objet d’appliquer et de territorialiser le premier volet, s’articulant autour de 6 « chantiers » :
- le bâtiment et l’urbanisme : diviser par 5 la consommation énergétique dans le domaine des constructions neuves d’une part, privilégier les énergies renouvelables d’autre part en transformant l’urbanisme
- le transport : favoriser les transports collectifs urbains et les modes alternatifs à la route pour ce qui concerne le transport de marchandises
- l’énergie et le climat : réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d’ici l’année 2020
- la biodiversité : protéger les espèces et les habitations, assainir et préserver l’eau. Pour cela, la trame verte et la trame bleue ont été créées afin de mettre un terme à l’effondrement de la biodiversité grâce à la protection et la restauration des continuités écologiques
- la santé, l’environnement et la gestion des déchets : enrayer les nuisances sonores et lumineuses, sensibiliser les gros producteurs de déchets
- la gouvernance et l’information : attirer l’attention de tous les publics par le biais d’associations d’éducation à l’environnement